Conseilset présentation d'un livre

Je voudrai vous parlez d'un livre:
-Antigone de Jacques Cassabois. C'est de la mythologie avec peut être beaucoup de texte sans action mais très intéressent
Même si vous connaissez déjà l'histoire comme moi, lisez le car ce point de vue de Sophocle est très intéressent. Pour l'auteur, je vous ai sélectionné des passage de sa biographie, c'est peut être long mais intéressent.

Je suis né en 1947 dans le Jura.
Après l’école communale de Pont-de-Poitte, j’ai fréquenté pendant huit ans le lycée Rouget-de-Lisle de Lons-le-Saunier.

Vers 17 ans, j’ai eu envie d’interrompre ma scolarité pour devenir comédien et j’ai fait le désespoir de mes parents. De mon père surtout. Je fracassais son rêve de me faire changer de condition sociale. Le proviseur de mon lycée m’a convaincu de passer le bac d’abord. Il avait raison. Je l’ignorais encore, mais j’ai suivi son conseil.

L’année de mes 18 ans, mon bac en poche, je suis entré à l’école du Théâtre National de Strasbourg. Mon père ne l’a jamais su. Il était mort entre l’écrit et l’oral du bac. Mais il m’avait déjà quitté, moi, bien avant.

L’École était dirigée par Pierre Lefèvre et le TNS par Hubert Gignoux. Pendant trois ans, croyant apprendre à jouer la comédie, j’ai appris quelques rudiments élémentaires de vie : le goût du travail, l’exigence, la persévérance.
Nos professeurs (André Pomarat, Claude Petitpierre, Denise Bonal, André Steiger, Gaston Jung…) s’ingéniaient, avec constance, à nous empêcher de prendre nos rêves pour la réalité. Aussi souvent qu’il le pouvait, Pierre Lefèvre nous martelait cela :
« Vous n’êtes pas des comédiens ! Vous ne serez jamais des comédiens. Quand vous serez morts, alors seulement, on pourra peut-être dire de vous : C’était un comédien ! »
Aujourd’hui, quand j’écris, je remercie ces maîtres.
J’ai suivi leur enseignement avec passion, comme tous les camarades de mon groupe, parmi lesquels, Nicole Blanchard, Jean-Louis Hourdin, Yves Reynaud, Antonio Vuilleumier, Jean-Paul Wenzel.

Quand je suis sorti de l’École, j’ai abandonné l’idée de faire l’acteur, par amour pour celle qui allait devenir ma femme et qui l’est toujours.
Je suis devenu instituteur. Un bac suffisait alors. J’ai enseigné quelques années, puis je suis entré à la Fédération des Œuvres Laïques de Seine-et-Marne, en 1975. C’est là que j’ai découvert la littérature POUR la jeunesse.
J’ai alors participé au comité de rédaction de Trousse-Livres, une revue publiée par la Ligue Française de l’Enseignement.
La découverte des livres que certaines maisons éditaient alors a été une révélation et j’ai eu envie de la faire partager à mes collègues. J’ai ainsi organisé des journées de formation, des fêtes du livre qu’on n’osait pas encore baptiser salons, toutes sortes de rencontres et d’échanges, comme quelques francs-tireurs passionnés de livres, d’éducation et d’enfance, commençaient à en organiser en France, à la fin des années 70 du siècle passé.
Je décris très précisément cette époque oubliée, dans mon récit L’ART DE L’ENFANCE, présent sur ce site.

Mon goût pour l’écriture, contracté en découvrant Rimbaud à 16 ans, avait été réactivé par la naissance de mon fils. La rencontre avec cette littérature pour la jeunesse allait lui donner une direction.
En 1978, j’ai écrit un conte qui serait publié en 1983, par les éditions Ipomée : LE PREMIER CHANT. Un album illustré par Frédéric Clément.
Mon premier livre, L’HOMME DE PIERRE, est sorti aux éditions Léon Faure, en 1981.

J’ai participé, avec une vingtaine d’auteurs et d’illustrateurs, à la création de l’association La Charte des auteurs et des illustrateurs, un samedi après-midi de 1984. J’en ai été le président pendant trois ans. Je l’ai quittée une dizaine d’années plus tard, au moment du grand chambardement qu’a été pour moi la faillite des éditions Messidor en général et de La Farandole en particulier. Je l’ai ressentie comme une trahison.
Je me suis alors replié et je n’ai plus guère quitté la Seine-et-Marne, où mon métier m’occupait suffisamment.

A cette époque, je n’étais plus à la FOL. Mon activité n’était pas considérée comme assez lucrative et j’en ai avais eu assez de me l’entendre répéter. En effet, j’étais souvent dans les classes et je faisais de la pédagogie. Non pas en discours, mais en action.
Mon inspecteur d’académie, qui savait mon travail en accord avec les orientations ministérielles (fin des années 80), a souhaité que je le poursuive et m’a nommé au Centre Départemental de Documentation Pédagogique.

C’est au cours de ces années que mon activité s’est délibérément orientée vers l’aide à l’écriture des enfants que certains flatteurs osent parer du titre d’Écrivains en herbe.
Ces projets étaient encouragés par l’éducation nationale et j’étais à la disposition des enseignants qui me sollicitaient.
J’ai ainsi aidé plus de 200 projets et, pendant quinze ans, j’ai fait écrire quatre à cinq cents enfants chaque année, depuis la moyenne section de maternelle jusqu’à la 3è.

En 2002, d’auteur à temps partiel que j’étais, je suis devenu auteur à temps plein.                          

a bientôt

voilà a vrai dire j'avais présenter d'autres livre mais sans faire exprès j'ai tout effacer

je trouve vraiment que sa biographie est très intéressante!!!!